Accords & Ames
Résilience
Indécise
Ça fait deux heures que j’suis plantée là
Au milieu des merveilles chez Prada
J’hésite entre le cuir noir et le rouge faut qu’ je bouge
Avant de m’attirer des problèmes
Ma carte est limitée H&M
Mais c’est trop tard j’ai déjà tapé le code, putain d’soldes
Je suis indécise Je joue l’insoumise
A des idées qui se bousculent dans ma tête
Je suis indécise Je joue l’insoumise
Sortie resto encore une galère
Il faut trancher, fromage ou dessert
Tous mes copains véners qui m’attendent c’est relou mais j’m’en fous
Demain matin rencard chez l’coiffeur
Pour faire des mèches ou pt’être une couleur
Et je prendrai tout mon temps… (Parce-que je le vaux bien)
Refrain
Pont slamé (version live uniquement)
Quand dans la vie tu ne sais pas
Si celui-ci ou celui-là
Sera le bon choix pour toi
Quand dans la vie tu ne peux pas
T’empêcher de picorer
Dans le plat de ton voisin
Parce que finalement c’est tellement meilleur que le tien
Tu coupes tes cheveux et puis après
Ils sont trop courts pas assez lisses bien trop raides et sans volume
Tu crois qu’tu joues ta vie
À chaque fois que tu choisis
C’est une bien belle galère
Pour les autres, le kiff c’est d’avoir l’embarras du choix mais
Pour toi Le choix c’est... l’embarras
Vivre c’est choisir
Et choisir c'est renoncer
Renoncer c'est être frustré
Être frustré c’est pas pour moi
Les princesses ou les gamines qui ne veulent pas grandir
Moi je veux tout avoir je ne veux pas choisir je ne veux pas grandir
je ne veux pas murir je ne veux pas vieillir je ne veux pas mourir
Refrain
Indécise … insoumise
A des idées qui se bousculent dans ma tête
Je suis indécise
Y'a des jours
Y’a des jours où tout va mal
Y’a des jours où la terre tourne à l’envers
Y’a des jours où ça fait mal
Y’a des jours où l’amour mène en enfer
Cette histoire, qui se meurt était la notre
Il faut croire, qu’il est vrai que ça n’arrive
Pas qu’aux autres
Refrain
Alors je chante plus fort que la douleur
Alors je chante, pour recouvrir les cris
Alors je chante sur des accords majeurs
Et j’attends qu’un autre ange passe
Fredonner ma mélodie…
Y’a des jours ou je me perds
Y’a des jours ou je suis face au grand vide
Y’a des jours au gout amer
Ou j’aimerais que tu reviennes et me guide
Cette histoire, qui se meurt était si belle
Faut pas croire, qu’un amour aussi beau soit
Eternel
Refrain
Mais t’auras toujours une place
Dans les souvenirs de ma vie
Pour les plus beaux que rien n’efface,
Je te dis… merci
Dis mamie
Je t’écris comme un enfant ferait sa lettre au père-noël
Avec l’espoir en m’endormant que tu me lises à travers ciel
Dis mamie dis-moi comment on fait pour rendre éternel
Son amour pour qu’il résiste au mauvais temps
Pour le meilleur et pour le pire
Refrain
Dis mamie dis-moi comment
Toi qui vis dans tout mon être
Comment faire quand on est grand
Pour rendre sûrs tous les peut-être
Dis mamie dis-moi comment
Savoir ouvrir les fenêtres
Et prendre l’air de temps en temps
Y respirer ton parfum que j’aimais tant
Dis mamie dis-moi pourquoi
Je suis perdue et j’ai si mal
Toi qui n’as jamais baissé les bras
Quand tes jambes se sont fait la malle
Tu chantais contre l’oubli de nos ancêtres emportés
Vers les camps de l’infamie et je continue de chanter
Tes mélodies
Refrain
Et toutes ces odeurs de croissants et de chocolat
Les câlins tout en douceur de tes mains douces posées sur moi
Tu es toujours là
Dis mamie dis-moi comment tu as su que c’était lui
Jusqu'à changer de religion
Pour que cet homme soit mon papi
Dis mamie comment t'as fait
Promets-moi que c’est volontaire
D’avoir choisi pour t’en aller
Le jour de mon anniversaire
Pour que tu vives à travers moi
J’espère
Les barbelés
à Pierre, mon grand père
J’avance, dans la plaine
Et je pense, non, pas de haine
Je suis la voie ferrée
J’me dis, que moi j’m’en sortirai
Et j’entre dans le camp où les miens sont tombés
Puis j’esquisse un sourire pour ne pas m’effondrer, m’écrouler
Refrain :
Quand les barbelés tremblent, les barbelés pleurent
Les barbelés chantent les chansons de l’horreur
Les barbelés vibrent comme des cordes de guitares
Des cordes écorchées par l’horreur de l’histoire
Les barbelés vivent entre deux piques en bois
Les barbelés saignent et ne guérissent pas
D’avoir entendu les cris des enfants
D’avoir retenu les prisonniers du néant
Les murs, des bâtiments
Sont rouges, rouge comme le sang
Qui souille, la morte plaine
Le même, qui coule dans mes veines
Les longues cheminées semblent fumer encore
Je ne vois plus le ciel, est-ce que dieu est mort ?
Refrain
Et moi, comme tant d’autres, je porte le souvenir…
Quand les barbelés tremblent quand les barbelés pleurent
les barbelés tremblent … les barbelés pleurent …
Quand les barbelés pleurent
Refrain
Et moi, comme tant d’autres …
Je n’oublie rien
Au coeur de mes nuits
Quand vient la nuit
Tous mes démons s'éveillent
Au cœur de mes nuits
Je combats le sommeil
Alors je m'invente un royaume
De songes et de silences
Je parle à des fantômes
Issus de mon enfance
Refrain
Ne m'en veux pas
Pour tous ces mots que je n'dis pas
Mais je t'aime
Regarde-moi
Dans mes yeux tu comprendras
Si tu m'aimes, tu entendras
Que dans mes nuits
Y'a des cris de violence
Au cœur de mes nuits
Je te jure mon innocence
Alors je m'invente une histoire
Où je suis une princesse
Je m'y perds sans m'apercevoir
Que toi je te délaisse
Ne m'en veux pas
Pour tous ces mots que je n'dis pas
Mais je t'aime
Regarde-moi
Dans mes yeux tu comprendras
Si tu m'aimes, tu seras là
Au cœur de mes nuits, sombre ma vie
Au cœur de mes nuits, douce insomnie
Ne m'en veux pas
Pour tous ces mots que je n'dis pas
Mais je t'aime
Regarde-moi
Dans mes yeux tu comprendras
Si tu m'aimes,
Ne m'en veux pas
Pour ces caresses que je n’donne pas
Mais je t'aime
Montre-les-moi
Avec le temps tu m'apprendras
A dire je t'aime
Au cœur de mes nuits, sombre ma vie
Au cœur de mes nuits, douce insomnie
Au cœur de mes nuits, sombre ma vie
Au cœur de mes nuits, douce insomnie
Au cœur de mes nuits
J'ai regardé en arrière
Dans le noir quand les images se bousculent
Je te vois toujours
Ça peut paraître ridicule
De repousser l’amour
Puisqu’on n’a pas le choix, quand la vie décide
Sans te donner le droit de compter mes rides
J’ai regardé en arrière
Pour ne pas voir demain
J’y ai vu nous hier
Disparaître au lointains
J’ai regardé en arrière
Puisque devant il n’y a rien
Rien qu’un peu de poussière
Sur une photo d’hier
Et tellement de chagrin
De chagrin
Dans ma tête quand mes souvenirs se bousculent
Et te rendent hommage
Tous ces bouts de toi enfermés dans ma bulle
Assurent les dommages
Puisqu’on est différent
De l’avis des autres
Puisqu’on est dépendant
De la vie des autres
J’ai regardé en arrière
Pour ne pas voir demain
J’y ai vu nous hier
Disparaître au lointain
J’ai regardé en arrière
Puisque devant il n’y a rien
Rien qu’un peu de poussière
Sur une photo d’hier
Et tellement de chagrin
De chagrin
Bonne chance mon amour
Toi qui resteras pour toujours
Toi qui restes encore mon amour
X-Fra
Qu’il est long le chemin qui me mène
Me mène jusqu’à toi
Je ne sais pas si au bout de mes peines
Tu seras là
Mais je vais avancer, je vais tout essayer
Pour donner un sens à donner la vie
Et ce n’est pas ma faute
S’il y a quelque chose en moi de fragile
Je ne suis pas comme les autres
Mais un jour ma terre deviendra fertile
Il y a bien longtemps que je te cherche
Sans trop savoir
Jusqu’où me mènera la recherche
Jusqu’à l’espoir
Mon amour m’accompagne, pour soulever les montagnes
Et atteindre le sommet de la vie
Et ce n’est pas ma faute
S’il y a quelque chose en moi de fragile
Je ne suis pas comme les autres
Mais un jour ma terre deviendra fertile
Malgré ma différence j’ai la chance de savoir
Comment écrire l’histoire
Et te donner naissance sans avoir
Un enfant né sous X-Fragile
Fragile
Tout va bien
Il y a parmi les hommes
Ceux qui pensent être bien-pensants
Qui condamnent et qui emprisonnent
Les esprits différents
A genoux ! Pauvre fou
Lui qui a gardé son cœur d’enfant
Innocence, Tolérance,
Ne sont pas des mots pour les grands
Et pourtant dans ses yeux j’ai vu s’ouvrir les cieux
Et pris ses différences pour une chance
D’être libre sans demander asile
Dans un monde de fous, mais qui sont les fous ?
Mais tant qu’on est conforme à la norme, tout va bien
Quand il chante à tue-tête
En dansant sur nos avenues
On dit qu’il a perdu la tête
Lui le seul à n’pas l’avoir perdue
Même les murs les plus sûrs
Ne pourront empêcher ses voyages
Être ailleurs, être à part,
Être heureux d’aller sans bagage
Et pourtant dans ses yeux j’ai vu s’ouvrir les cieux
Et pris ses différences pour une chance
D’être libre sans demander asile
Dans un monde de fous, mais qui sont les fous ?
Mais tant qu’on est conforme à la norme,
Tant qu’on avance bêtement dans le rang
Que le décor reste uniforme, tout va bien. Tout va bien.
J’aurais voulu apprendre
Mais il est parti en dansant
Il y avait surement tant à prendre
D’un homme simple et si bien-pensant
Près d’une gare, d’un boulevard,
Vous l’entendrez chanter à tue-tête
Écoutez ! Souriez !
Sans vous cacher derrière vos lunettes
Et pourtant dans ses yeux j’ai vu s’ouvrir les cieux
Et pris ses différences pour une chance
D’être libre sans demander asile
Dans un monde de fous, mais qui sont les fous ?
Mais tant qu’on est conforme à la norme,
Tout va bien, tout va bien, tout va bien, ad lib…
lalalalalala…lalalalala… lalalalalala…lalalalala…
Des chandelles dans le vent
à la mémoire de Fabienne
J'ai souffert en silence, j'ai compté les jours
Accepté tes absences par amour...
J'ai cru à tes mensonges, j'ai appris à me taire
J'ai vécu quand j'y songe en enfer
Même si j'ai mal, même si j'ai tout à refaire
Je n'regarderai plus jamais en arrière... Non...
J'oublierai tous tes je t'aime
J'oublierai tous tes serments
pour déployer mes ailes dans le temps...
Je ferai de nouveaux rêves
J'aimerai d'autres amants
Je brûlerai mes peines, mes tourments
Comme on brûle des chandelles dans le vent
Je suis fatiguée d'attendre que vienne mon heure
J'ai un train à prendre pour un autre ailleurs
Je ne veux plus partager, c'est plus de mon âge
Je t'abandonne à ces filles de passages
Et si j'ai droit à une autre chance
Tout autour de moi, je veux que l'on danse...
Refrain
Pourtant ma peau se souvient
Qu'elle frissonnait sous tes mains
Dans mes rêves d'enfants
Pourtant ma bouche a envie
De dire je t'aime dans un cri
Refrain Ad lib
Chanson pour toi
J’ai cherché bien longtemps deux ou trois accords
Que mes doigts peu habiles pourraient enchaîner
J’ai cherché bien longtemps ce que j’pourrais raconter
Devant tous ces gens sur notre intimité
Je n’aurais jamais cru que je pourrais trouver
Un ami, un amant, un père et un mari
Pour accorder nos âmes il a fallu de temps
Mais à présent je peux dire
Tu me rends femme
Tu m’apprends la musique
Tu m’apprends mon corps
Tu m’apprends le nous
Tu m’apprends l’amour
Tu m’apprends la vie
Tu m’apprends
J’ai cherché bien longtemps qui pourrait supporter
Mon ego bien trop grand et mes fêlures tatouées
J’ai aimé bien longtemps sans connaître le sens
Du partage, de l’amour, et de la confiance
Toi t’es déterminé, entêté mais entier
Tes coups d’gueule populaires en toi pour toujours
Mais derrière ta main de fer, dans ton cœur de velours
Je suis fière de chanter
Tu es mon homme
Tu m’apprends la musique
Tu m’apprends mon corps
Tu m’apprends le nous
Tu m’apprends l’amour
Tu m’apprends la vie
Bis
Tu m’apprends
Tu m’apprends
Dis-moi pourquoi
Le temps s'arrête, immobile sous la pluie
Une cigarette, pour consumer l'ennui
De ma vie, qui se fige au pied du mur de l'avenir
Qu'y a-t-il au-delà de ces pierres ?
Un tendre exil ou d’aveuglantes lumières ?
J'ai tellement peur d'aller voir si c'est meilleur ou pire
Refrain
Dis-moi pourquoi tu as changé l'histoire
Dis-moi pourquoi j'aimerais le savoir
Dis-moi comment c'était de l'autre côté
Dis-moi pourquoi et je saurai comment pardonner
Quand la raison prend le pas sur l'amour
La trahison efface les toujours
Les blessures se ferment
Mais il reste à fleur de peau des cicatrices
Quand la maison, qui sentait bon le bonheur
Devient prison, pour un cœur qui se meurt
Devant les images de vos corps qui s'enlacent et salissent
Refrain
Dis-moi pourquoi, dis-moi pourquoi
Dis-moi comment c'était de l'autre côté
Dis-moi pourquoi et je saurai comment pardonner
Pardonner… pardonner…
Ce que tu aimes me faire
Mon corps s’abandonne
A tes mains expertes il résonne
Tu me dessines au corps à corps
Une toile à la peinture d’or
Et quand ma délicieuse écorce
Tait mes invisibles écorchés
Ephémère et intense amorce
Illusion de désirs fêlés
Refrain
Jour et nuit la passion dévoile une Diane acharnée à mordre
La lumière de Lucifer
Les désirs de madame ne sont que désordre
Puisque j’aime que tu me fasses ce que tu aimes me faire
Quand mon capricieux désir
Tel un enfant trop exigeant
Ordonne à maman d’obéir
Je cède à mon divin enfant
Comme un venin dans mes entrailles
Le désir à son paroxysme
Je délire, mon corps déraille
Dans les plaisirs de l’égoïsme
Refrain
J’aime que tu me fasses, J’aime que tu me fasses,
J’aime que tu me fasses ce que tu aimes me faire
Ce que tu aimes me faire Ce que tu aimes me faire
Chorus
Refrain
J’aime que tu me fasses, J’aime que tu me fasses,
J’aime que tu me fasses ce que tu aimes me faire
Ce que tu aimes me faire Ce que tu aimes me faire
Les méchants
Il y a déjà bien longtemps mon âme a perdu le sourire
A l’âge où tous les enfants ont le temps de grandir
Moi ce temps m’a été volé, entre le V et le O
Y' a un I censuré, faut pas dire de gros mots
Et si mon lobe temporal a choisi de foutre en l’air
Les souvenirs qui font mal, souffrance intemporelle
C’est pour me protéger, sélective amnésie
Des douleurs du passé, à l’abri dans l’oubli
Refrain
Mais c’est quoi cette histoire qu’on fait croire aux enfants ?
Est-ce que ceux qui nous aiment s’raient les méchants ?
Le temps passe et j’avance, me voilà presque femme
Face aux hommes, leurs avances, je n’avais pas les armes
J’ai offert trop de moi, donné trop de mon corps
A ceux qui ne restent pas le soir quand je m’endors
J’ai connu des amants, des histoires sans passion
Mais les filles comme moi ne peuvent pas dire non
Trop coupable, sans estime et réduite au silence
J’ me sens sale, j’ me sens seule, je m’sens laide, je m’sens pas
Mais c’est quoi cette histoire qu’on fait croire aux enfants ?
Est-ce que ceux qui nous aiment s’raient les méchants ?
Puis y’a ceux, qui m’ont aimée, de tout leur cœur et leurs larmes
Mais sur eux, je me suis vengée, de ceux qui m’ont fait du mal
Difficile d’assumer, de s' regarder en face
J’ai beau tout nettoyer, il reste encore des traces
Ma déchirure est là, béante, j’mets d’la de colle sur la plaie
Mais ça s’referme jamais, ça n’arrête pas d’saigner
Ma déchirure est là, géante, J’mets d’la de colle sur la plaie
Mais ça pisse le sang, oui ça pisse le sang
Et je saigne oui je saigne, ça pisse le sang oui Je saigne
Il y a déjà bien longtemps, mon âme a perdu le sourire
A l’âge où tous les enfants ont le temps de grandir
Dans mes rêves angoissants, dont j’vois jamais la fin
Je cherche encore cet enfant, arraché par les miens.
Quand les masques seront tombés
Il est 20 heures, je vais sortir
Sur mon balcon comme tous les soirs pour applaudir
Autour de moi, à bonne distance,
On applaudit comme on le fait partout en France
Tous ces soldats du temps
Dans leur uniforme blanc
Refrain
Il faut apprendre de nos erreurs
Il faut apprendre de ces horreurs
Sentir le manque de nos étreintes
Avant que la flamme soit éteinte
Se voir à travers un écran
Ça ne sera jamais suffisant
C’est notre sang, notre ADN
Il y a des mains qu’il faut qu’on tienne
Et quand les masques seront tombés
Se dire ton sourire m'a manqué
Qui aurait pu nous prévenir
Que l'on pouvait trouver la mort parce qu'on respire
Comment se battre, chacun chez soi
Comment combattre un ennemi qu'on ne voit pas
Drôle de guerre déclarée
Où l'on doit déserter
Refrain
Ohoh Ohohohohoh
Et quand les masques seront tombés
Ohoh Ohohohohoh
Se dire ton sourire m'a manqué